Le maître a ouvert la voie
de la victoire absolue
Novembre est le cœur de l’automne. La nature nous invite à nous délester de ce qui nous encombre, à faire place nette avant la préparation hivernale de la prochaine floraison luxuriante. Ce mouvement cyclique conduit à ouvrir les yeux sur ce qui demeure essentiel, solide, pérenne. Ce sur quoi nous pouvons nous appuyer quand tout fane ou décline.
Le fondement du bouddhisme de Nichiren pratiqué au sein du mouvement Soka (qui célèbre ce 18 novembre son 95e anniversaire) réside dans la relation que le disciple développe avec le maître bouddhique. Sans cette relation, sans cette recherche sincère qui ne renie aucun doute, la révolution humaine d’une personne ne peut s’opérer dans sa pleine puissance. Commentant l’écrit de Nichiren Sur la floraison et la fructification, Daisaku Ikeda écrit :
« La relation de maître et disciple est le fondement même du bouddhisme de Nichiren. Elle engendre une profonde, puissante et magnifique interaction de vie à vie, qui nous permet de briser notre attachement à notre petit ego et d’atteindre un état de vie fondé sur le grand soi illimité1. »
Il n’est pas forcément évident de comprendre au début à quel point le fait de vivre cette relation permet à notre individualité de se placer sur un axe de développement affranchi de toute limite, de tout karma. Décider de marcher dans les pas du maître bouddhique est le choix le plus important et décisif que l’on peut faire.
Construire un lien spirituel avec le maître de kosen rufu est plus fort que le seul fait d’adhérer intellectuellement à sa philosophie. Comme l’expriment les vécus présentés dans ce numéro, nourrir son lien avec le maître donne force, cohérence à nos pensées et à nos actions au quotidien, et devient une source intarissable où se revitaliser constamment à travers les tempêtes de la vie. C’est souvent avec le recul que l’on peut comprendre tout ce que ce maître nous a permis de réaliser, étant toujours à nos côtés, nous faisant avancer pas après pas, confiant, sans jamais reculer.
Choisir Daisaku Ikeda pour maître, c’est choisir de parvenir à maîtriser les principes bouddhiques en manifestant une sagesse toujours plus profonde, comme il l’a montré.
Condamné à une vie courte, fidèle au serment qu’il a fait à son maître Josei Toda, il s’est consacré à enseigner la voie du bonheur absolu et à agir pour la création d’une paix durable. Il a de fait pu ouvrir la voie de la révolution humaine à tous, jusqu’à son dernier souffle à l’âge de 95 ans.
Le 15 novembre 2023, il s’envolait au firmament au terme d’une vie prodigieuse. Pour marquer ce second anniversaire, l’Acep publie courant novembre sa biographie, un ouvrage à se procurer et à transmettre pour continuer à faire vivre son esprit et sa vision.
Florence Dinh,
Rédactrice en chef
1. Daisaku Ikeda, Commentaires des écrits de Nichiren Daishonin, vol. 14, Acep, p. 83.
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