Se réunir
pour changer l’esprit de l’époque
Ce mois d’octobre nous place dans les starting-blocks vers le 95e anniversaire de notre mouvement mondial pour la paix, la culture et l’éducation, qui sera célébré le 18 novembre prochain. Bientôt, le grand élan d’étude bouddhique à l’occasion de la tenue des activités nationales de Niveau 1 et 3 aboutira, et ce dans une célébration joyeuse des efforts de tous, participants comme accompagnateurs.
Dans les écrits, on trouve l’idée que rien de ce qui est issu de la société n’est étranger à la philosophie millénaire du bouddhisme. De tout temps, et encore plus aujourd’hui, il est stimulant de découvrir qu’un enseignement si ancien avait déjà perçu et expliqué la source de tous les maux humains. Si les humains sont les créateurs de conflits et d’innombrables problèmes, alors ce sont eux qui peuvent trouver comment les pacifier et les résoudre. L’état d’illusion propre à la vie empêche les hommes et les femmes de s’éveiller à ce qu’ils ont en commun : une humanité infiniment noble capable de vivre en harmonie avec tout son environnement.
Le deuxième président de la Soka Gakkai, Josei Toda, résolument engagé à éradiquer la misère humaine de ce monde, a donné cette perspective : « [La mission des pratiquants de la Soka Gakkai en tant qu’émissaires du Bouddha] est de permettre à tous les êtres humains de manifester leur état de bouddha, en d’autres termes, d’élever l’humanité au plus haut niveau. Comment pouvons-nous y parvenir ? C’est là une question très difficile. Mais si nous ne trouvons pas la réponse, il n’y aura plus aucun espoir de bonheur authentique sur notre planète. Si l’humanité peut être amenée à élever son état de bouddha, à révéler son caractère le plus noble, les guerres et les famines disparaîtront, les épidémies et la pauvreté seront éradiquées. 1 » Aussi, nous sommes heureux de présenter, dans ce numéro de Valeurs humaines, la vision pacifique que M. Harada et nos représentants de la SGI-Europe et de la jeunesse ont partagée cet été en diverses occasions.
Depuis plusieurs mois, les pratiquants de France soutiennent l’objectif d’accueillir 1 000 jeunes au sein des réunions de discussion le mois prochain. Le fait de se réunir pour partager les bienfaits de la pratique bouddhique est à chaque fois « un pas vers la paix », une action concrète pour aller contre les clivages, une cause profonde pour la solidarité humaine et la paix. C’est par la somme de toutes ces actions qu’un changement de valeurs dans l’état d’esprit de notre époque peut s’établir. Croire en cela est le premier pas. Revenir à cette croyance est continuer le chemin.
Florence Dinh,
Rédactrice en chef
1. Daisaku Ikeda, La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 3, partie 1, Acep, p. 20.
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